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LE RECIT DU PERIPLE!

 

07/07/99: DEPART!

Arnaud, "l'inquiet", a fixé un rendez-vous prématuré, 15h30 à Marignane, sachant que l'embarquement se finissait à 16h20.
Caroline a eu 15 minutes de retard! Arnaud avait le plus beau sac (rouge) mais aussi le plus gros! il ne faut pas s'attarder sur la grosseur de ce sac, mais plutôt sur son contenu, car notre cher Arnaud avait pensé à tout; il a même le fer à repasser. Quel homme organisé! nous étions donc paré pour la prochaine ouverture de notre pressing, entre le "Génie" de Mathieu et le fer d'Arnaud!
Le voyage s'annonçait bien, mais c'était sans compter sur la brillante performance de Jean-François qui alerta tout l'aéroport en faisant sonner le détecteur de métaux avec ses "Docs" coquées. Il eût droit à une fouille en bonne et dûe forme.
Nous voilà donc dans l'avion en partance pour Paris. C'était le baptême de l'air de Jean-François et d'Arnaud. J.F semblait quelque peu angoissé par le vol, tant que son oeil, au moment du décollage, sembla lui aussi prendre son envol.
Pourtant, celà ne l'empêcha pas de sympathiser avec sa voisine. Cependant, l'accueil des hôtesses d'Air France laissa à désirer...
Arrivés à Paris, nous avons parcouru le terminal laissant Caro errer devant et faire ses emplettes de dernier moment. Ah celle la alors!!! une petite halte au bureau d'Hertz, suivi d'une conversation passionnante avec leur cassette d'attente dans l'espoir d'avoir un coffre de toit.
Après un frugal repas chez Pizza Hut, nous voilà repartis en direction de notre porte d'embarquement. Un malheur se profila, et nous voilà parqués dans le sublime terminal 2F de l'aéroport CDG; ambiance futuriste et "Men In Black", pendant plus d'une heure et demi. L'avion avait des problèmes techniques. Nous nous imaginions déjà, partir le lendemain et passer la nuit au "Sheraton" dixit Arnaud.
22h10: L'embarquement commença. Hop dans le bus vers l'avion. Nous nous attendions à voir apparaître un superbe Boeing, mais c'était plutôt une Caravelle qui était là sous nos yeux ébahis. Au départ, nous avons pensé qu'il s'agissait d'une erreur lorsque le chauffeur du bus nous a ordonné de descendre. C'était bel et bien notre avion...le problème venait du flux de personnes, trop important. Il fallait donc procéder avec logique. Logique qui n'est pas celle de tout le monde. Une fois installés dans les sièges en cuir (!) de l'avion, nous avions repris espoir. Les hôtesses étaient charmantes et dotées d'un humour certain, et c'est là que nous avons compris que l'Irlande n'était plus très loin.
Une fois arrivés à Dublin, JF et Caro partirent récupérer la voiture. La journée étant placée sous le signe du "chat noir", Caro se fit confisquer sa Carte Bleue. Ces immigrés alors, toujours à vouloir faire les riches alors qu'ils n'ont pas le sou!!!
Jerry Bane, notre vendeur national, avait l'air bien embarassé. Nous lui avons demandé le fameux coffre de toit ("Roof box" in english, please), mais il n'en avait pas et c'est alors qu'Arnaud s'imposa en lui demandant de sa voix si reconnaissable "AND WHY?!".
Resatait le problème de la Carte Bleue. JF, tel un mannequin des publicités pour la Visa Premier, tendit la sienne, mais poursuivi par la malchance, elle fut refusée. C'est alors que Superman, "L'homme à la carte sans fond" (oui Madame!) Alias Mr Cezilly nous sauva de ce mauvais pas. Jerry fut rassuré et nous donna les clefs de notre bolide: une Seat Cordoba blue marine. Comme pour nous témoigner toute sa sollicitude dans ce long périple qui nous attendait, il nous salua de la main "à la cantonnade".
Nous arrivâmes dans un immense parking où trônait notre véhicule. A première vue, elle nous laissa tous perplexe, et les premières doléances fusèrent. Nous nous jetèrent tous sur le coffre espérant le trouver trop petit pour nos bagages et ainsi changer de voiture. Ce n'est pas du coffre qui s'offrait à nous, mais une véritable caverne prête à accueillir nos petites carapaces de tortues voyageuses que nous sommes.
Après une vérification de la voiture, Caro prit le volant; Aïe, Aïe Aïe!! conduire à gauche, c'est tout un dilemne. Une démarrage douloureux, quelques "à coups", et direction l'auberge de jeunesse. Le premier contact avec la population locale fut assez percutant. Il faut savoir éviter les vieux Irlandais saôuls sortant des pubs!
Le second contact fut avec un policier qui nous expliqua comment nous rendre à l'auberge et nous conseilla de ne rien laisser dans la voiture. Suite à ces indications, nous voilà garés devant notre demeure pour la soirée. On sonne à la porte...BZZZ.."on" l'ouvre et nous voilà nez à nez avec "Johnny Joe", une espèce de molosse chétif tatoué. A peine le temps de dire OUF que nous sommes déjà imprégnés de l'atmosphère. Musique Irlandaise en fond et Johnny Joe nous explique le fonctionnement de l'auberge. Soudain, il nous tend une balayette en nous disant qu'il faut balayer les marches des escaliers. En réalité, c'était une boutade, la balayette servant de porte-clef pour le parking. Oh sacré Joe...il a probablement avalé un cirque! dixit JF ;-)

Tout de suite..le témoignage de Mathieu qui s'intitule: "Les Boys à l'auberge"...

"Les 3 pacoulins de la pacoule: Plan-de-Campagne et environs, Marseille Sud et Nord découvrent la technologie de l'an 2000. Il faut utiliser une carte magnétique! nouveau coup dur donc..
Enfin bon..nous nous en sortons certes lamentablement mais nous nous en sortons!
A l'ouverture de la porte, l'obscurité la plus totale. Il faut parcourir toute la longueur du dortoir. Le mince filet de lumière qui vient du couloir nous donne à présent la certitude que nous ne sommes pas seuls...d'autres créatures ont en effet également élu domicile ici. Sur les conseils de JF, il faut être "percutant"..c'est chose faite! Arnaud bute une première fois sur une table en fer placée au milieu de la pièce. Je la heurte une seconde fois. Réveils successifs et regards que l'on devine inquiétants...
Peu rassurés,vigilants, nous parviendrons toutefois à trouver le sommeil..."


P.S: Voici quelques raccourcis...

Sud-ouest
Connemara
Ulster
Le retour sur Dublin